Association d'action et d'aide au développement mettant en avant le sport et l'éducation.
Valeurs défendues dans le projet
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La lutte contre la misère
Parce que l’état de dénuement dans lequel se trouvent les populations de la côte Est produit son lot de malheur, l’A.J.M.J.T.O. vise à travailler en liaison rapprochée avec les habitants de tout le village d’Ilampy. Refuser la fatalité imposée par la misère est un facteur fondamental de motivation. Dans cette partie de l’île, le salaire moyen d’un foyer étant évalué à 30 euros par mois.
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L’économie solidaire
L’association veut aider les familles faisant face à une forte misère sur la côte Est de l’Ile de Sainte-Marie. La côte Ouest est plus économiquement avantagée, tournée vers la grande île de Madagascar, avec son accès au port ainsi qu’aux installations touristiques. C’est pourquoi, l’association s’ouvre aux nouvelles expériences économiques, de type « fair trade », avec le souhait de stimuler les dotations factorielles présentes sur le terrain. En effet, les populations autochtones, vivant dans des cases de ravinala*, vivent essentiellement de la cueillette (girofle, vanille, manioc et riz) et de la pêche dans le lagon. Elles vivent sur des terres pauvres en nutriments caractérisées par l’absence de structure d’échanges (pas de marché, pas d’hôtel…).
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L’Education
Il y a presque dix ans, Joséphin Andriantafika, co-fondateur et Président de l’association, s’interrogeait : « Pouvons-nous construire une école à Madagascar, où pour aller en classe les plus jeunes enfants d’un village sont obligés de parcourir à pied un très long chemin, aucune structure n’étant présente à moins de 6 km de chez eux ? ». Aujourd’hui, ce qui constituait le projet initial en 2007, « Une école pour les enfants d’Ilampy » est agent du quotidien et de l’avenir des populations. Face aux difficultés rencontrées par les familles modestes à envoyer leurs enfants étudier, elle répond à cette contrainte éprouvante qui s’imposait aux plus jeunes bambins de la partie Nord-Est de Sainte-Marie : parcourir chaque jour, matin et soir, entre 6 et 8 kilomètres. « Que le droit légitime de chaque enfant d’accéder à l’éducation et au savoir puisse être rendu possible partout », cette formule constitue l’essence même de l’Association. Dans l’action solidaire contre la pauvreté, « Sekoly Fahombiazana », « l’école de la réussite » en français, est tel un cordon du droit fondamental à étudier (D.U.D.H. art.26**).
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* L'arbre du voyageur ou ravenale ou ravinala (Ravenala madagascariensis) est une plante tropicale originaire de Madagascar.
** D.U.D.H. - Article 26.
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.