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Village-pilote

C’est en 2017 que le projet « Rano Madio », « eau pure » en français, a donné lieu à un projet-pilote destiné à alimenter en eau les écoles de Sainte-Marie qui a été initié entre des Ongs (GHIMAO et Cetamada) et les autorités publiques locales (CIrconscription SCOlaire).

 

Cinq localités, abritant une école, étaient concernées : Vohilava, Ile aux Nattes, Saint-Joseph, Ambodifora et le collège du Rocher.

Par la suite, trois écoles ont été rajoutées : Analarahaja, Mahavelo et Ilampy.

 

Le projet conduit en partenariat a donné lieu à une structure coordinatrice : Anjaranay.

Aujourd’hui, l’école va bénéficier de son propre système d’alimentation en eau potable, basé sur la récupération des eaux de pluie et d’un principe chlorificateur.

Histoire originelle

 

Face aux difficultés rencontrées par les familles modestes à envoyer leurs enfants étudier, elle répond à cette contrainte éprouvante qui s’imposait aux plus jeunes bambins de la partie Nord/Est de Sainte-Marie. Parcourir chaque jour, matin et soir, entre 6 et 8 kilomètres.


Afin de soutenir les enfants de l’école d’Ilampy, à dix mille kilomètres de l’autre côté de l’équateur, une course a eu lieu dans le 7 ème arrondissement de Paris en 2014, 2015 et 2016. Cet évènement événement a vu les participants courir 7 kilomètres en l’honneur des enfants de l’école à Madagascar. 

A 5 kilomètres des côtes-est malgaches, l’île de Sainte Marie compte avec Nosy Be parmi lescomposantes les plus renommées de « l’archipel Madagascar ». Des conditions-types tropicales,luxuriantes, avec ses criques, lagons et autres réserves florales ou aquatiques, elle reste néanmoinsaux avant-postes de la dérégulation climatique. La « carte postale » ne doit pas mystifier la réalité.L’île demeure exposée en saison cyclonique. Sur cet îlot d’une superficie de 49 kilomètres de longpour 5 de large, la préservation de ce décor naturel nous pousse à agir.

« Sekoly Fahombiazana », « l’école de la réussite » en français, est symbole de l’action l’U.S.J.T.O. en faveur de l’éducation. Droit fondamental reconnu à chaque être humain par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (art.26), il y trouve à Ilampy une base de développement actif.


Aux quatre classes, allant de la maternelle au primaire (150 enfants, s’ajoutent).


Ainsi, de l’ensemble scolaire, sont semées des graines d’espoir dès le plus jeune âge, cultivées durablement autour d’une structure éducative, qui fait fleurir tôt ou tard les fruits des efforts consentis. Humblement, dans ce combat pour la dignité humaine par l’éducation, il s’agit d’améliorer ne serait-ce qu’un peu les perspectives pour le futur des enfants d’Ilampy. « Il n’y a jamais d’efforts inutiles, même Sisyphe se faisait les muscles », pour reprendre, un brin homérique dans l’âme, ce propos d’Albert Camus. Au gré des saisons d’un climat qui alterne soleil lourd et pluies diluviennes,
en haut d’une colline face à l’Océan Indien, l’école des enfants d’Ilampy-Sekoly Fahombiazana, poursuit son cours.

Introduction sur le projet sur l’eau

Le projet « Une école pour les enfants d’Ilampy » a été initié en 2007. A l’été 2012, la première réception des travaux eu lieu. Elle comptait alors deux bâtiments distincts de deux classes chacun, une habitation pour le Directeur et un pré scolaire. A cela, il faut ajouter le système d’abduction d’eau et les panneaux solaires. 


En accueillant une partie des enfants de l’île de Sainte-Marie, l’école d’Ilampy revêt un rôle dans la localité très important. Elle est située au cœur des préoccupations des habitants. En assurant le service de l’éducation, elle peut, au-travers des enfants, rejaillir positivement sur l’écosystème environnant. Pour pousser la logique de la progression permanente, l’ U.S.J.T.O. entend agir sur l’environnement sociaux-économique proche de l’école. Le programme d’abduction d’eau et de panneaux solaires entre dans ce cadre.

Ouverture

 

L’ U.S.J.T.O. veut s’ouvrir aux formes d’innovations sociales. Elle fait le pari d’une lutte contre les inégalités sociales et territoriales par facilitation des capacités d’action locale. Une mission d’intérêt public de solidarité mise en œuvre à l’échelle de la communauté locale. Sa forme se décline ainsi : adéquation du projet collectif avec les ressources agencées et hybridation des principes économiques au service de finalités humaines.

La mission le 17 août 2017

L’objet de la mission fut de prendre connaissance du territoire et d’y réaliser un « état-des-lieux » du territoire et des structures infrastructures existantes sur une superficie d’environ 4 hectares, articulés principalement autour du village ensoi avec les habitations, et de l’école.


Les deux étant situés à 800 mètres de distance respective l’un de l’autre. L’objectif du projet Village-Pilote étant de mettre en place un système de gestion de l’eau efficient, qui puisse alimenter en eau plus de 400 habitants. Le circuit d’alimentation en potable se caractérisera, à la fois dans son élaboration et son usage, par un dispositif de traitement des questions d’hygiène et assainissement.


L’école, construite par l’association et achevée en 2014, et le village sont alimentés en eau sur des points de débit très largement rudimentaires et exposés à un degré d’usure fort. Il en est de même pour les circuits de distribution, très peu élaborés, mal exploités et fragiles. A la question de la faiblesse du système d’alimentation, il faut ajouter la pénurie auquel fait face la population du fait des intempéries.


Le projet Village-Pilote consiste en une mission globale qui, en s’appuyant sur la dynamique créée par l’école, puisse répondre à trois besoins fondamentaux des populations : se fournir en eau potable, acquérir collectivement les pratiques pour le respect de l’hygiène et de la prévention sanitaire, et valoriser la vie économique et sociale locale.

Il s’agissait alors de construire un véritable établissement scolaire pour les enfants du primaire. Parce qu’à l’origine les enfants devaient aller à l’école d’Ankobahoka voire d’Ambohifatatra.

La population-cible destinataire des installations avait alors pour point d’ancrage l’arrière-pays du village d’Ilampy. C’est dans cette prospective qu’a émergé le projet « village-pilote d’Ilampy ». L’école, qui recevait ses enfants, était en réalité située à Fotabe, le hameau qui le jouxtait, et non à Ilampy même. Le cœur du projet initial du projet faisait de l’école une source de dynamique pour la localité.


À Madagascar, moins de 35% de la population ont accès à l’eau potable. Cette carence provoque la mort de plus de 14 millions d’enfants chaque année à travers le Monde. L’ USJTO a décidé de conduire une action d’aide en adoptant un projet sur l’adduction d’eau potable. Le site choisi pour son lancement est l’île de Sainte Marie, se trouvant à l’Est de Madagascar, dans la Région Analanjirofo, sous les coordonnées géographiques 16°32″ et 17°7″ Sud et la longitude 48°7 Est.


Environ 26 800 habitants résident sur l’archipel qui se répartit dans 17 Fokontany (localités administratives). L’île possède près de 100 sources d’eau, la plupart non entretenues. Ilampy, un des villages dans le fokontany d’Ambodifotatra, fait l’objet d’un pilote. Ce territoire de 5 hectares possède trois sources d’eau en très mauvais état. La potabilité de l’eau des villageois est sujette à risques de santé et d’hygiène.

Aujourd’hui, l’étape qui suit est d’installer un système d’alimentation en eau potable à partir du hameau de Fotabe.


Pour consolider la structure partagée, vers un objectif de développement durable, l’exploitation doit être articulée directement, dans son fonctionnement et sa solvabilité, à la création d’une ressource économique dont l’utilisation irait quasi-mécaniquement, pour une part, au financement de la structure d’alimentation en eau.


Une partie volontaire des villageois récolte des algues qu’ils revendent facilement. Une part du salaire doit alors allé directement au financement du système d’alimentation en eau potable.

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